On redevient enfant quand on rencontre ses idoles de hockey
Je n’ai pas rencontré des dizaines de joueurs de hockey dans ma vie. J’ai rencontré deux fois mon idole, Jean Béliveau, Guy Lafleur, mon héros et Boom Boom Geoffrion. Ah oui, brièvement, Pierre Bouchard dans un aéroport. Je lui ai serré la main. Et quelle main de géant!
À chaque fois, je me sentais comme un kid de 10 ans même si j’étais un adulte. La même fébrilité, les mains moites, le cœur battant…
Quand Monsieur Béliveau, lors d’une séance de dédicaces de son livre, m’a demandé quoi écrire, j’ai répondu « En souvenir de AS de Québec » et je lui ai dit, en bafouillant presque, que je l’avais vu jouer au Colisée . Quand Guy Lafleur m’a posé la même question j’ai répondu « En souvenir de Limoilou », le quartier de mon enfance et celui de Guy quand il jouait pour les Remparts.
À Boom Boom, je n’ai dit que « Merci Monsieur Geoffrion » après qu’il ait eu apposé sa signature dans mon livre. J’étais tellement ému de le rencontrer.
À Tout le monde en parle, Charles Lafortune était aussi comme un ti-cul devant Marc Bergevin. Il parlait vite et on sentait chez lui toute l’émotion de rencontrer un joueur de hockey, et, en plus, nouveau DG du Canadien de Montréal.
C’est peut-être pour ça qu’on aime tellement le hockey. On redevient enfant. Merveilleux monde de la passion à l’état pur.
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