Des nouvelles de Limoilou

Des nouvelles de Limoilou

Le petit ventilateur pour une grosse canicule

ventilateur.jpg

 

Juillet 1957.

 

Il fait 82 degrés Fahrenheit depuis plusieurs jours.  On ne dort presque pas.  Notre petite maison, coincée entre deux autres plus massives et bordée par des hangars de tôle, est devenue un four. Aucun arbre dans la cour pour donner un peu d’ombre. L’enfer ! Limoilou sue à grosses gouttes.

 

J’essaie de dormir sur le plancher de la cuisine entre  la porte d’en avant et celle d’en arrière que l’on laisse entrouvertes.  L’air frais n’existe pas même pendant la nuit.  On suffoque.

 

Le jour, ma mère place un petit ventilateur sur le sink.  Il dégage à peine quelques bouffées d’air froid, plus souvent tiède.  On est trois assis devant cette machine à fraicheur démodée et râlant ses derniers râlements. 

 

Moi, je me réfugie dans la cave.  C’est frais mais ça sent le renfermé comme disait maman.  « Tu vas attraper ton coup de mort dans cave » me dit-elle.  Mais je suis presque mort avec cette chaleur…

 

Heureusement, il y a la piscine du Parc Ferland.  Pendant une heure, je respire un peu et je retourne ensuite dans notre sauna de la 4e avenue.  En espérant que cette maudite canicule se termine bientôt.

 

 

 



13/07/2015
0 Poster un commentaire
Ces blogs de Littérature & Poésie pourraient vous intéresser

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 59 autres membres