Des nouvelles de Limoilou

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Si j’avais su, j’aurais tout gardé

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Les années cinquante, les « fifties » comme on aime dire, sont à la mode. Certains sont  prêts à dépenser une petite fortune pour un meuble, un vélo, un 33 tours, un livre, une carte de hockey datant de cette période. Le vintage a la cote.

 

La nostalgie des fifties

«  La nostalgie des Fifties marche toujours. On le voit dans la décoration de la maison, on le voit dans la mode, mais on le voit aussi dans les pubs.

Les Fifties représentent un temps que l'on pense, souvent à tort, comme un temps béni, facile, un temps d'optimisme et de reconstruction après la guerre, un temps du swing, du jazz, un temps où les ménages commencent à accéder à un confort qu'ils ne connaissaient pas auparavant.

Ils s'équipent de salle de bain, la cuisine voit arriver le frigidaire, et la télévision noir et blanc s'installe progressivement dans les salons.

Mais surtout, c'est un temps d'optimisme, de croyance en l'avenir et dans le développement, un temps où les voisins se parlaient … »

 

 

Si j’avais su… j’aurais gardé de nombreux objets de cette époque, comme l’a fait un de mes amis qui a stocké dans son sous-sol une collection impressionnante de cartes sportives, de programmes des matchs de hockey au Colisée, de photos et de chandails de joueurs de hockey et de baseball.  Un vrai musée.

 

J’aurais dû garder mon bicycle à pneus ballons, mon chandail des AS, mon coffre à crayons en bois, ma machine à écrire portable Remington, mon bâton  de hockey signé par Jean Béliveau à la Laiterie Laval,  ma collection de cartes d’avion, mon train électrique Lionel, mon vieux phono, ma guitare Goya,  mon chapeau de Davy Crockett, mon appareil-photo Kodak Brownie Flash 20, mon jeu de Meccano,  mes bottes d’aviateur doublées en mouton…et pourquoi pas ma chaise haute quand  j’étais bébé?  Ca vaudrait une fortune aujourd’hui  sur EBay ou Kijiji!

 

Le seul objet « vintage » que j’ai : une vieille radio RCA Victor datant des années cinquante.  La radio de mon père.

 

Mais on quitte l’enfance en n’emportant avec soi que le minimum.  Si j’avais su que ce que j’appelais alors mes « vieilleries » prendraient de la valeur, j’en aurais gardé au moins quelques unes.  J’aurais donc dû faire un Michel Barrette de moi! Jusqu’à un certain point…

 

Vive le vintage !

 

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16/05/2015
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